Jérémie Beyou (BPI) : « C’est un truc de fou, un truc génial. C’est une ambiance sur l’eau, à terre, que tu ne connais nulle part ailleurs. Des gens comme Claire de Crépy à terre, Jacques Caraës, le Docteur Chauve en mer, c’est de l’or en barre. La Solitaire du Figaro est extraordinaire, c’est MA course préférée. Il y a des épreuves plus prestigieuses, différentes mais celle-là, c’est MA course de cœur. »
Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham) : « Cette course est dure car il y a quatre étapes, qu’il faut les enchaîner et gérer son état de fatigue pendant tout ce temps. C’est la seule course dans le genre où il y a autant de bateaux sur l’eau. On enchaîne le côtier, le large, le grand large, c’est super intéressant. J’aime tout. La confrontation sportive, les paysages que l’on croise. On a vu des super couchers de soleil, on a vu des baleines, on est passé dans les orages et par tous les temps. Tu passes de l’été à l’hiver, au printemps….C’est peut-être pour ça aussi qu’on fait ça. »
Nigel King (E Line Orthodontics) : “En dehors de la course, La Solitaire c’est aussi une expérience, un feeling, une émotion et j’aimerai continuer à vivre cela. J’ai demandé à Jean-Paul Mouren s’il aimait autant sa 25e Solitaire que sa première. Et il m’a répondu : « oui, je n’ai aucune chance de gagner, mais c’est une grande et belle famille ». C’est cela La Solitaire, c’est plus qu’une course de bateaux à laquelle j’ai envie de participer, c’est quelque chose à laquelle vous vous attachez émotionnellement »
Morgan Lagravière (Vendée) : « Le format de la course est intense. C’est long et très sollicitant physiquement. Il y a des contraintes au niveau de la gestion humaine en plus de la gestion sportive. Après, ce qui est particulier, c’est l’ambiance qui peut se ressentir. Notamment en fin d’épreuve. La pression retombe, les gens redeviennent plus humains et on arrive à sentir des personnalités, des gens très intéressants qui viennent de divers horizons. Il y a une aventure humaine au delà de l’épreuve sportive. »
Nicolas Lunven (Generali) : « Au niveau compétition, à mon goût, c’est à classer dans la catégorie de ce qu’il y a de mieux à faire en bateau à voile. Après, on aime ça parce qu’on va au bout de nous-mêmes. Il y a qu’à voir les états de fatigue dans lesquels on est en arrivant au ponton. C’est une sorte de satisfaction d’aller aussi loin »
Paul Meilhat (Macif 2011): « C’est une course qui fait sacrément mal. Mais c’est aussi un épanouissement. J’entends des gens dire qu’ils ont du mal à prendre du plaisir sur l’eau, moi, c’est tout le contraire. Tout le temps. J’adore le bateau. Même quand les conditions sont dures, l’objectif de performance prend le dessus. On prend du plaisir dans la compet’, dans le faite de vouloir battre les autres ».
Anthony Marchand (Bretagne Crédit Mutuel Espoir) : « C’est dur comme n’importe quelle autre course. Mais ce n’est pas insurmontable. Et puis si tu ne veux pas te mettre dans le rouge, tu dors. On est 50 bateaux, c’est une monotypie, on est collé-serrés. On a l’impression parfois de faire du match racing, d’enquiller des virements au près comme sur des parcours banane, de faire du hauturier, du rase cailloux… on a de tout et c’est ça qui est bien. »
Marc Emig (Ensemble autour du monde) : « Au niveau de l’organisation, c’était vraiment parfait, avec des villes accueillantes et un public enthousiaste. Et le parcours était très intéressant avec des étapes moyennement longues : c’était le bon format. La Solitaire du Figaro est toujours la plus dure, la plus complexe des courses au large. Celle où on ne se repose que sur soi : comme un match de foot où il faut être à tous les postes pour marquer des buts et ne pas en encaisser ! »
Eric Péron (Macif 2009) : « J’ai de superbes souvenirs, des moments forts qui restent dans la tête : j’apprécie de plus en plus cette Solitaire du Figaro. Ce sont plein de petits détails sur un mois, plusieurs étapes, cinq escales, une course au temps, des parcours de trois jours et trois nuits : c’est magique, en plus en solitaire avec des paysages sublimes ! Tout le monde donne le meilleur de lui-même : il n’y a que cette épreuve qui offre ces émotions. Sans parler cette année de la naissance d’une fille d’un concurrent, du mariage d’un autre, des discussions avec les copains à l’arrivée… »