3 conseils pour éviter la panne sèche !

L’une des situations critiques les plus communes en navigation est la panne sèche imprévue ! Vous est-il déjà arrivé de voir la jauge du réservoir au plus bas lorsque l’équipage est à l’avant du bateau puis remonter tandis qu’un chargement est déposé à l’arrière ? La répartition des masses sur le bateau n’est pas le seul facteur biaisant l’évaluation des réserves de carburant. Comment ça marche ?

La raison d’une mauvaise évaluation des réserves de carburant est généralement le manque de précisions des jauges de carburant. La plupart des bateaux de petite taille ont un capteur de carburant situé à l’arrière du réservoir, sous la forme d’un flotteur sur une tige reliée à une bobine. C’est ce système qui fait bouger l’aiguille de la jauge de carburant.

Un autre facteur est la vitesse. En effet, plus votre bateau prend de la vitesse et plus la proue sort de l’eau. De la même manière qu’avec une répartition inégale de la masse, le navire s’incline et tout le carburant se répand à l’arrière du réservoir. Le flotteur étant situé dans cette partie du réservoir, la jauge indique alors qu’il reste du carburant. Cependant, une fois que votre bateau est à vitesse réduite ou a niveau équilibré, il se stabilise et l’aiguille de carburant baisse sur la jauge pour afficher la donnée réelle.

Il faut aussi savoir que le tube plongeur qui aspire le carburant pour le moteur est généralement proche du flotteur. Donc, si la jauge d’essence indique qu’il reste peu d’essence dans le réservoir, il se peut qu’il y en ait très peu ou plus du tout !

Alors, comment vous assurer d’anticiper une panne sèche ?


Afin de ne pas rencontrer un problème d’évaluation de réserve du carburant et d’éviter la panne sèche en pleine mer, voici 3 règles à appliquer :

1 – Le moniteur de débit de carburant

fuel flow monitor

L’une des solutions simple et bon marché est de s’équiper d’un moniteur de débit de carburant qui conserve une trace de la quantité de carburant réellement brûlée. De plus en plus de bateaux de loisirs vendus sur le marché sont équipés de ce système offrant une précision sans précédent.

2 – Partez toujours avec le plein d’essence !

tank gauge

Appliquez la règle des 1/3 :

  • 1/3 de carburant pour votre sortie en mer
  • 1/3 de carburant pour le retour au port
  • 1/3 de carburant pour les situations imprévues

3 – Connaître votre taux de consommation d’essence !

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Si votre réservoir possède une capacité de 200l par exemple et que vous consommez 30l/h de carburant à plein régime, vous avez un peu plus de 6 heures au total soit : 2h de sortie, 2h pour le retour et 2h pour les imprévus.

Il faut savoir que les taux de consommation de carburant pour de nombreuses combinaisons moteur / bateau sont disponibles en ligne. Or, si vous ne trouvez pas votre le cas correspondant à votre bateau, vous pouvez utiliser la règle suivante : les moteurs marins modernes 4 temps en bon état consomment à pleine puissance 0,25l à 0,30l par heure et par cv en moyenne (environ 0,40l à 0,60l pour les moteurs 2 temps). Cela signifie que si vous avez un moteur 4 temps de 100 chevaux, il devrait consommer environ 25l à 30l de carburant par heure à pleine puissance.


Les logiciels TIMEZERO v3 sont équipés de la fonctionnalité « Planification de route avancée ». Après avoir créé votre itinéraire sur la carte marine, un « Assistant de route » apparaît automatiquement et vous recommande le meilleur temps de départ en fonction de vos critères.

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Un même moteur / bateau n’utilisera pas la même quantité de carburant en fonction de votre vitesse moyenne, du moment du départ et des courants. Avec cet outil vous pouvez économiser des heures de navigation et des litres d’essence pour une même route, notamment sur des zones critiques comme la Manche !

Pour plus d’information sur l’« Assistant de Route » et toutes les fonctionnalités de TZ Navigator v3, visitez notre page ici.


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